Si on considère le numérique comme la multiplication des possibilités d'exposer, d'aller plus vite et plus loin, et le "slow" comme une manière de s'arrêter, d'apprécier un moment, les deux logiques seraient contradictoires. La logique du musée - lieu de recherche, d'apprentissage et de réflexion critique ou contemplative - peut-elle fusionner avec la logique numérique ? Le "slow numérique" est-il une approche alternative pour un monde numérique plus sûr et, le cas échéant, quels sont ses outils?

Intervenants :

Marine Gilis, diplômée d'un Master Genre, politique et sexualités à l'EHESS.

Daniel Schmitt, Maître de Conférences à l'Université de Valenciennes.

Muriel Meyer-Chemenska, experte muséographe et directrice de l'agence Métapraxis.